samedi 17 mai 2025

Technycolor, Non, je ne regrette rien - Technycolor 1979-1981 LP (2015)

La transparence est de mise sur Haar brut. Toujours. 
Pour présenter ce disque du groupe suisse Technycolor, j'ai utilisé l'article du regretté Mythkoz, je l'ai passé à la moulinette chatgpt (faut vivre avec son temps), et ça donne ce qui suit plus bas. Pratique, je devrais faire ça plus souvent en fait, mais n'abusons pas des saloperies qui rendent serviles. 
Mon excuse bidon : j'ai pas mal bossé le potager de malta en fin de matinée, maintenant je me tape une belle ampoule sur le bas du pouce, j'ai déjeuner tranquillos, - quand même, hein -, pris un digeo, puis j'ai maté la finale de la Cup avec quelques binouzes dans le cornet. Bref je me sentais un peu faiblard pour scribouiller un article moi-même, mais j'avais envie de garder le rythme des publications. J'ai le vent en poupe, profitons-en. 
Encore merci infiniment Mythkoz pour tous tes articles. Déjà dit, mais ça me fait plaisir de me répéter.

J'ai ripé mon disque et pris les photos moi-même, faut pas non plus déconner. On est pas chez ... , non, rien.

Ce disque je l'ai trouvé à Rome chez le super disquaire Hellnation il y a quelques années (je n'ai pas la date en tête mais avant 2015, fatalement). Le nom Technycolor me disait quelque chose, j'ai vu les titres en français, et aussi Bunker, Tot 77, j'avais ça en téléchargement c'était certain et j'ai donc pécho. J'ai aussi récupéré un joli repress vert d'un album K7 de oi! italienne de 1982, Guerriglia Urbana. Bien content de mon coup j'étais, sous le cagnard romain.
Tiens cet article m'a appris que la chanson Non, je ne regrette rien a été co-écrite par Charles Dumont (mais si : "u-ne chan-son, c'est trois fois rien une chanson...
Jeune, je trouvais que c'était la ringardise dans tout sa splendeur. Aujourd'hui ? Pareil ! 

Genève, mai 1979. Cinq allumés montent un groupe : Ford Rouge (aka Leo Zouridis) hurle dans le micro, Victor Chon (Jean Périllat) et Ray Cif (Pascal Dizerens) balancent les guitares, 
Yves "Steric" Penet pose sa basse, et Fred Laser (Jean-Luc Veuthey) cogne la batterie. Une seule règle : jouer fort, jouer vite.
Après à peine un mois de répètes, ils balancent leur premier set le 9 juin au Centre de Loisirs de Carouge, puis partagent l'affiche avec les Rednecks au New Morning de Genève.
Décembre 79, leur premier single "Bunker / Tot 77" sort sur le mythique Another Swiss Label. Deux titres bruts, tendus, marqués au fer rouge.
Début 80, Ray Cif quitte le navire, remplacé par Xénia Diakonoff à l’orgue Farfisa, qui apporte une touche psyché-cold inattendue.
Le reste ? Condensé dans "Non, je ne regrette rien", une compile qui crache leur single, des raretés et du live sans filet. Punk suisse pur jus.

Sorti chez Static Age.




extraits du livret, photos à la va-vite avant la F.A.Cup


3 commentaires:

  1. intéressant comme découverte,il y a des titres où les guitares sonne très 70 et d'autres pas du tout;je me suis dit il me le faut,j'ai trouvé un site suisse,mais un peu cher mais en neuf ,donc pour l'instant cela attendra.Mais sur ce même site il y a le LP de diskolocoss si cela peut intéresser du monde Le site est PLATTFON.ch

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  2. Je ne connaissais pas non plus, sympa.

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  3. Trop drôle la phrase « On n’est pas chez… » : cela me fait penser au blog… mais ce n’est pas sur ! Un indice…
    Nestor.

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