jeudi 29 février 2024

V/A, Trainspotting : La Pièce (1997)

Le prochain 29 février sera dans 4 ans donc à jour exceptionnel, publication exceptionnelle. De la techno ! 
- Enfer et putréfaction ! entends-je déjà. 
Jubilatoire et défouloir pour certains, assommoir et vomitoire pour d'autres. 
Il est surtout ici question de mentionner une de mes oeuvres préférées de tous les temps sous toutes ses formes : Trainspotting, d'Irvine Welsh. J'ai vu le film au cinéma, vu une adaptation théâtrale (pas cette pièce-ci, mais une pendant le Festival d'Edimbourg il y a plusieurs années) et dévoré le livre (en écossais évidemment, lire en entendant l'accent qui va bien, un régal). Vu T2 aussi, of course. Rents, Spud, Sick Boy, Begbie, les pieds nickelés écossais. Sans oublier Tommy, Diane, Swanney, Lizzy... Tant de scènes mythiques.
En sortant de la salle des Gobelins en 96 avec mon pote DD on s'était regardé "ah ouais c'est ça l'héro ? On va rester au oinj, hein'". Un vrai choc ce film de Danny Boyle, cultissime. Et dire que je vis sur place depuis 20 piges maintenant, Leith n'a presque plus aucun secret pour moi. 
Le pourquoi comment de cette adaptation un peu plus bas dans les photos. 

En fait, il n'y en a qu'un qui va tout de suite comprendre pourquoi je publie ce disque et pour cause il est dedans ! 
Un habitué du blog, plutôt adepte de la Rickenbacker que des synthés, il avait taquiné le trip hop et l'art des remixes avec Bassmati, j'ai nommé Philippe Lavergne ici en duo avec Jérôme Mestre dans l'écurie... Fjord Fiesta. Je l'avais acheté pour ça, par curiosité. Plutôt bien foutu ce Shout out
D'ailleurs j'en profite pour glisser qu'après l'été devrait voir le grand retour des Freluquets sur scène à Paris, avec deux nouveaux membres pour accompagner les originels Rodolphe Vassails (batterie), Denis Colson (guitare), Philippe Lavergne (guitare) : Olivier Blot (ex-Bagatelle, basse) et Marc Poitvin de Via romance au chant, énorme ça ! (Haar brut n'y est pas si étranger, bon ok je m'enflamme un peu). 
En tout cas, je compte bien être de la soirée qui s'annonce magnifique. Croisons les doigts et affaire à suivre. C'est comme pour les raves sauvages, on connaitra la date et le lieu en temps utile. Stay tune !

Parés pour la rave party maintenant ? 
Un peu de diversification sur le blog qui rassemble toute la musique, pour les Haar bruti de tous bords.
Ca va bien se passer, il y a quelques morceaux certes difficilement supportables mais dans l'ensemble c'est plutôt pas si mal. Chacun fera ses comptes. C'est toujours moins pire que le blues ou le métal.
Et à dans 4 ans pour la prochaine !







le pitch


évidemment depuis le temps, j'ai paumé le chouette briquet orange qui venait avec le coffret VHS

mercredi 28 février 2024

V/A, Une partie de plaisir. Rosebud à l'Etat du Rock 93. CD promo (1993)

CD promo pour les abonnés à la newsletter du label rennais Rosebud, annonçant sa présence et le concert au Rockstore le 25 février 1993, à l'occasion du festival Les Etats du Rock, à Montpellier.
Deux inédits dans ce cd, Secret song de Welcome to Julian (Is it a crime? étant extrait de Never so close) et La leçon de piano de Philippe Katerine. 
Une coquille aussi, puisque le second titre annoncé de Katerine Le bel aimé de Royan n'est autre que Comme Jeannie Longo (qui à l'instar du bel aimé est un des 4 morceaux de moins d'une minute de son premier album Les mariages chinois, et qui figurait aussi dans la compilation des Inrocks de 1991, Contresens).
Les troisièmes larrons sont Swam Julian Swam (ou SwamJulianSwam, c'est comme on veut on s'en fout un peu) avec deux extraits de l'EP Mat, une rareté en ligne que j'avais publiée en 2022 et qui n'avait émue personne, pourtant téléchargée au minimum par quelques 160 pélos.  
N'étant pas inspiré cette semaine, je râcle les fonds de tiroir, la prochaine fois je ne dirai rien et tout le monde n'y verra que du feu. 
Pas grave du tout mes mignons, ce cd me permet de me délecter d'une très jolie playlist colorée sur archives.org. Je ne l'avais jamais dit, mais depuis qu'ils ont mis de la couleur la pochette est devenue un vrai critère de sélection! 




samedi 24 février 2024

Trikards, S/T EP 7" (2003)

Et voilà, l'Anglais tricard en Ecosse encore une fois, yes ! Quatre victoires d'affilée, ça commence à ressembler à un festival.  
Trikards !
Un petit 45t de street punk parisien pour fêter ça. Ca gueule, ça dégueule bien comme il faut, ça dégage.
Alain le Belge à la batteuse, Ricky la gratte, Tania ta basse, et Jean Shaarf beugle. Fight 45 Records. Des références à Final Blast ou Metal Urbain, vous les trouverez vous-même. 
L'intro d'une bonne minute d'Apos est bien prenante, le refrain entrainant et le final jouissif, allez tous vous faire foutre !
Enjoy!

anti bonehead, anti religion, anti flic: le message, a priori.. (le poing fait un peu Skrewdriver mais bon...)


punk skin marbré

vendredi 23 février 2024

Sherwood Pogo, Liberté (1986)

L'histoire de Sherwood Pogo commence par des essais au chant effectués pour le groupe Ultraviolet par Manu un punk agité de la banlieue ouest de Paris. Il est jugé trop punk justement pour Ultraviolet et n'est pas conservé. En revanche, il a plu à Frank le bassiste qui trouve Ultraviolet trop mou et le duo qui va vite devenir un trio avec l'arrivée du guitariste Laurent, décide de monter un groupe punk pêchu. Ils recrutent un batteur parmi leur potes et ce sera P'tit Manu qui se posera derrière les fûts.
Le groupe voit donc le jour en février 81 et il se nomme Sherwood, pour la fameuse forêt de Robin des Bois qui y combattait l'Etat et les abus du pouvoir. Sherwood, également pour être placé derrière Sham 69 dans les bacs des disquaires, car ils sont fans du groupe de Jimmy Pursey.
Le quatuor peut désormais répéter dans une cave à Colombes. 
Début 82, P'tit Manu prend du LSD, ne redescendra jamais et finira en HP. Il est remplacé par Phil de Fer. Sherwood trouve enfin un vrai local de répétition à Argenteuil, puis c'est l'heure des premiers concerts en France et en Allemagne et des premières démos (la K7 Tout reste à faire en 83), mais Phil est vite écoeuré par le nombre incessant de bastons dans les concerts et il décide de quitter le groupe fin 84.
Il faut dire aussi que Manu est un des fondateurs du Kop de Boulogne au Parc des Princes. Il est plutôt fouteur de merde et bagarreur et fait partie de la toute première génération violente de supporters du PSG, déclenchée en partie en réaction à des réceptions houleuses subies en Province. Les Parisiens s'organiseront et deviendront un Kop capable d'actions partout en France. Paris v. le Reste.
Lorsque la première bande de skinheads des Halles va débarquer en tribune au début des années 80, les choses vont se gâter au sein du Kop. Ces même skins et punks se retrouvaient aussi souvent en concert et ça faisait souvent boum**. La rivalité entre skins et punks ira crescendo avec la politisation de plus en plus radicale des crânes rasés qui veulent coloniser la tribune Boulogne. En 1984, Manu le punk va se battre contre eux quasiment à chaque match jusqu'à laisser tomber à force d'aller au stade et de passer son temps à surveiller ses arrières. Frank et Laurent n'étaient pas en reste, ils l'accompagnaient aussi au Parc et dans les embrouilles mais désormais Sherwood joue souvent en concert les weekends donc les mecs n'ont plus tellement le temps pour aller au stade de toute façon.
Bref, Phil est remplacé pendant 3 mois par Mike'l le batteur anglais du groupe allemand Enola Gay. 

En 1985, le groupe ajoute "Pogo" à son nom pour ne pas être confondu avec un groupe homonyme. 
Phil revient à la batterie et une deuxième guitare arrive, celle de P'tit Pat. Ils enregistrent en studio à Bristol, (au SAM studio qui a vu passer Chaos UK, Vice Squad, Disorder, The Varukers, etc..). A défaut de disque, de thune et de label intéressé, ce sera une seconde K7 On est... pas des saints (sortie sur vinyle en 2011, je le passerai plus tard). 500 exemplaires de cette K7 seront vendus.
Toujours en 85 et après plein de concerts, Phil quitte définitivement le groupe pour rejoindre Flitox. Laurent aussi, il part jouer avec Trotskids. Un autre Philippe (Cadiot), celui des Cafards prend la batterie, et Christophe "Teuf" (Les Gnomes, M.S.T.) remplace Laurent.
C'est cette formation qui va enregistrer l'album Liberté sur lequel on retrouve les thèmes évoqués plus haut.
J'ai acheté ce disque à la Fnac Rennes en 87 (69 balles). Je ne connaissais absolument pas Sherwood Pogo, mais la pochette a attiré mon attention et lorsque j'ai vu le nom des faces (Virage Auteuil, Virage Boulogne), lu le nom des morceaux, notamment "Paris S.G." mon sang n'a fait qu'un tour. J'en attendais d'ailleurs un peu trop car je n'ai pas été très emballé à la première écoute pour être honnête. Mais ce skeud a fini par m'amadouer au fil au temps grâce à l'enchainement en face A Ouille x3!-Squatt mouvement-La bouteille, et Tromé girl sur la B. 
 
Pour l'anecdote, le mot "Liberté" de la station de métro sur la pochette n'aurait jamais dû être barré mais souligné ! Il s'agit d'une erreur à l'imprimerie et évidemment Sherwood Pogo n'a pas eu les moyens de tout faire ré-imprimer. Le disque sort chez Auto Da Fé Records dont c'est la première référence et amorce l'explosion du punk hardcore français. Un classique.

* Forum Culture PSG 
** Fabian, figure historique du milieu skinhead parisien évoque un clash avec Manu dans le bouquin "KOB, notre histoire deviendra légende"
(Autres sources: mon cd Total Story 81-87 (2014) et l'insert de mon 33t On est... pas des saints!)

Sherwood Pogo et Les Cafards qui étaient potes, au grand complet sur la photo !




messages secrets

mercredi 21 février 2024

The Pollen, River of life EP 12" (1990)

Deuxième extrait de l'album de 1989 Colours and make believe publié l'an passé sur le blog. Ce maxi River of life sera le dernier vrai disque de The Pollen, groupe de Fontainebleau, qui se séparera ensuite. Leur label Danceteria sortira en 92 une compilation de leurs morceaux dont quelques enregistrements live et deux inédits. 
Dans ce 12" on trouve deux remixes signé Ken Thomas, légendaire ingénieur du son et producteur (Wire, Cocteau Twins, Modern English, David Bowie, etc). 
Toujours ces mélodies tourbillonnantes soutenues par la sensibilité rythmique basse/batterie et enveloppées par la voix chaude et puissante de Pejay la chanteuse galloise, qui m'avaient déjà puissamment scotchées avec leur premier mini-lp Contrasts.




mardi 20 février 2024

V/A, New Rose 83 LP (1983)

Seconde compilation de New Rose Records, comme évoquée précédemment. Je n'en avais pas un souvenir impérissable car de mémoire il manquait les éclairs français qui illuminaient New Rose 82 mais je dois mûrir car aux réécoutes d'usage je trouve cette compilation homogène et très correcte, composée d'enregistrements inédits : les vétérans punk nord-irlandais Outcasts (Belfast), les Ricains Willie Alexander (Philadelphie), The Count (Joseph A. Viglione) et The Real Kids (tous deux de Boston) en face A déroulent leur rock assez classique (une touche de folie en plus chez The Count) sur la face A. 
En face B, ravi de redécouvrir le groupe belge new wave Polyphonic Size (Bruxelles) que j'avais complètement oublié et qui font un peu figure d'OVNI sur cet album, deux titres vivaces des Snipers (Dijon) dont une reprise de Count Five, deux Warum Joe (Paris) au meilleur de leur forme et Johnny Thunders (New-York) reprend le hit écrit par Lee Hazlewood qui a offert l'éternité à Nancy Sinatra. 



inner sleve, catalogue au verso et noir complet au recto pour habiller la pochette découpée comme le volume 1


vendredi 16 février 2024

V/A, It's a French reggae party... and it's alright. CD (1997)

Tout est dans le titre. 
Premier volet de cette mini série (il y en aura trois) de groupes français reggae/ska, sortie chez Big Mama Records, le label fondé par des membres du groupe du même nom. Chez les Français c'était un peu la mode ska reggae pouët pouët à cette époque. J'avais participé à quelques concerts du genre à Paris, au Baobab dans le 13ème ou dans des salles du 94 dont je ne me souviens plus le nom. On était souvent à l'ouest en cette période avec mon poto DD, dans sa cox vintage orange pâle surbaissée, son moteur Porsche qui permettait des accélérations de ouf et le sound system qui déchirait bien. Je parle de ça mais c'est juste de la pose, la mécanique ne m'a jamais intéressé. En plus je n'ai jamais été fichu de la conduire sa cox, je n'arrivais jamais à passer ces putains de vitesse avec ses rapports à la con. Au contraire de malta qui m'avait bien mis la honte et nous avait ramenés au bercail en fin de meeting VW dans le sud-ouest. En même temps avec 3 grammes dans chaque bras rien n'était jamais facile. Bref, de sacrés bons souvenirs, enfin lorsque la mémoire le permet. 
Cette année-là, en 97 on habitait à quelques encâblures l'un de l'autre avec DD dans le Montmartre du 13ème, La Butte aux Cailles. Donc ça y allait les virées au Merle Moqueur entre autres. J'espère qu'il existe toujours ce super bar. Tiens ça me rappelle ce pote antillais qu'on appelait Jock! Quel personnage, larger than life comme on dit ici. Jock c'est le diminutif (pas du tout sympa, donc à éviter si vous voulez éviter les problèmes) donné par les Anglais pour nommer un Ecossais. La Butte aux Cailles, un de mes quartiers préférés de Paris forcément. 

Dans cette compilation sont représentées les villes de Paris, Grenoble, Montréal, Bordeaux, Lille, Lyon, Saumur, Marseille. Je préfère le numéro 2 qui viendra certainement sur ces pages à un moment ou à un autre. 







jeudi 15 février 2024

Stalag, Dernier cri LP (2007)

La formation de Stalag date de 1978 à Bordeaux, lorsque Kick le chanteur de Strychnine présente deux de ses potes à son copain Thierry La Barthe, parisien de naissance et alors connu comme Thierry Heineken. Il changera de binouze un peu plus tard en prenant Tuborg comme patronyme. Les deux potes en question sont Richard Brousse (bassiste) et Jean de Rivière (batterie). S'ajoute un guitariste Vincent "Tungstène" Simonacci. 
Richard lâche rapidement le groupe pour rejoindre Strychnine et sera remplacé par Raymond "Beber" Belliard, ancien roadie des Standards, en 1979, qui en une dizaine de jours apprend à jouer de la basse ainsi que le répertoire de Stalag ! Ce quatuor écumera joyeusement les salles de concert du sud-ouest pendant leur 3 ans d'existence, mais ne produiront qu'un seul 45t : Date limite de vente, en 1981 (réédité par Caméléon Records en 2017).
Trois CD-R ont bien vu le jour en 1999 avec des enregistrements live et studio 20 ans, 2001 et l'album Punk-Rock Bordeaux puis Meilleurs vivants!! une compilation d'enregistrements en concert, mais il faudra attendre 2007 pour enfin avoir un album vinyle digne du groupe avec ce disque ici présent, de Mémoire Neuve, qui d'autre! 
Par contre je suis passé à côté de cette sortie et je n'ai finalement récupéré ce skeud que bien plus tard. Et je vous le donne en mille... sans l'insert ! 
Je fais ainsi une demande solennelle : si quelqu'un le possède et peut me le scanner ou au moins faire des photos dans lesquelles on arrive à lire les textes, je lui en serai reconnaissant. Merci d'avance!  Je suis persuadé qu'un lecteur a ça dans sa besace. 
J'ai donc simplement posté les photos pourries et illisibles qu'on trouve sur Discogs. 

Quelques très bons titres sur ce disque : la face A studio (1979-1980) et la B (1980) avec des morceaux live plus ou moins bien enregistrés. Je n'y suis donc pour rien pour les baisses de son ou les coupures intempestives. 
Ma préférence au niveau des morceaux va à L'étudiant qui est génial et que je n'écoute jamais qu'une fois lorsque le disque est sur la platine, ou Interdit au moins de 18 ans, mais l'ensemble est cohérent et prouve à quel point le groupe était intéressant tant par sa musique que ses textes. 
Stalag 1978-1981 est également dispo gratos sur leur page bandcamp. Que demande le peuple.

Et pour rappel, Thierry Tuborg est déjà sur le blog depuis deux ans avec Stalingrad.




qui a un insert de bonne qualité svp ? 

mercredi 14 février 2024

Orchestre Rouge, Soon come violence / Kazettlers Zeks 7" (1982)

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'Orchestre Rouge fut un réseau de résistants anti-nazis organisé par la Russie. C'est ce nom hautement politique qui a été choisi pour le groupe composé par Théo Hakola (chant), Pierre Columbo (guitare), Denis Goulag (guitare), Pascal Des A (basse) et Pascal Normal (batterie).
Lorsqu'on pense Orchestre Rouge, et sans faire offense aux autres musiciens qui sont formidables, on pense évidemment principalement à Théo Hakola, ce grand dadais américain d'ascendance finnoise et suédoise, asmathique, expatrié de l'état de Washington qui décida de semer la bonne parole en France dans la fin des années 70. Un plouc poète issu de la middle class blanche et républicaine qu'il a fuit dès qu'il a pu. Un perdant magnifique shooté au Fringanor comme on les adore chez nous. Un poète punk dégingandé comme on en fera plus. 
Ce disque est le premier 45t du groupe, enregistré en 1981 en France et mixé par Martin Hannett (Joy Division, New Order, Buzzcocks, Happy Mondays etc etc, excusez du peu) en Angleterre. 
Soon come violence en face A confirme la couleur, rouge comme la lutte et le sang, rouge comme cette pochette mythique et cet orchestre dont les tronches qui fleurent bon (!?) les pays de l'Est ne sont pas sans me rappeler la pochette sublime du premier album de mes Pale Fountains adorés, Pacific street et ce combattant hongrois Gábor Deák, qui ressemble à s'y méprendre au mec à l'extrême gauche sur le verso du 45t. 
La face B est musicalement plus enjouée, même martelée par la batterie de Pascal Normal. On ne sait qui sont ces Kazettlers ni ces Zeks mais Théo nous annonce en introduction dans cet extrait d'un concert à Paris en 82 que nous sommes trop jeunes de toute façon pour le savoir. Le morceau aux connotations ska/reggae est de toute beauté et nous rappelle qu'il faut continuer à chanter, à danser, même dans la lourdeur des climats ambiants. 
2024 pourrait être lourd de conséquences alors chantons, dansons !