Le groupe est fondé en 1977 à Bordeaux par José "Joni Tobler" Ruiz (guitare) et Dominique "Urbain Transfert" Nougaro (chant), rejoints par Gérard "Moise 32" Lamouret (basse), Nito Suarez (guitare) et Thierry "Harry de Rigueur" Derigon (batterie). Nito les quittera en 1980 avant cet album pour rejoindre Gamine et sera ensuite loué par Paul Felix dans le premier morceau de Real Atletico.
Les Stilettos ont joué un rôle de précurseur majeur dans l'essor du rock alternatif bordelais et demeurent assurément une référence régionale. Trois 45t à leur actif, cet album, une présence sur la compilation Snapshot(s) que j'ai diffusée il y a quelques temps sur le le blog et pas mal de concerts soit en première partie soit en tête d'affiche.
Rock et humour, voilà leur credo, avec une technique une voix et un son un peu années 60 irréprochables, facilement au-dessus de la moyenne, mais malgré cet excellent album signé par Epic/CBS (sans grande conviction) la gloire nationale promise à ces "10 plus grands succès de Stilettos" ne sera pas vraiment au rendez-vous. Pas assez bankable sans doute ? Et pourtant...
Le groupe pliera les gaules en 1984. Une sorte de dossier de presse est à consulter sur la légendaire, voire biblique, Fanzinothèque de Poitiers.
Makhno avait diffusé la complète en cd 1978 1983 Tout est là dans sa période pré-Rock des Terroirs, mais il le placera peut-être à nouveau un de ces jours sur son blog, incontournable puits sans fond du rock français.
(FLAC sur demande par email uniquement)
Et pourtant dans la compilation "Tout est là" il manque le titre "Nos gueules sur les affiches" présent sur l'album essentiel que tu présentes. Ceux qui veulent le CD "Tout est là" peuvent l'acheter dans la boutique de Bordeaux Rock pour........5€ (aïe ! c'est chaud pour ceux qui ont des hérissons dans les poches) donc point de chance de le revoir sur le blog.Makhno
RépondreSupprimerMerci ! ils faisaient partie de cette vague de groupes bordelais en "st" en hommage à Strychnine, comme les Standards qui étaient pas mal non plus (non, les lyonnais de Starchoufleur n'en faisait pas partie). Mon bordelais préféré, ça reste quand même Kid Pharaon...
RépondreSupprimerDe rien, Fred K. J'ai déjà posté Les Stagiaires, Stalag et Stillers, j'ai encore du Strychnine et Standards sous le manteau. Le ST était plutôt en référence aux Stooges de mémoire, non ?
SupprimerJ'ai toujours cru que c'était pour Strychnine mais il se peut bien que tu aies raison. J'ai tenté une petite recherche mais sur la page Wikipédia "Rock à Bordeaux", une des premières phrases étant : "Des groupes et artistes de rock bordelais comme Strychnine, Gamine, Partenaire particulier, ou Noir Désir s'y sont exprimés", j'ai dû m'interrompre pour aller acheter du collyre.
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