Est-ce du 5ème degré, une faute d'inattention, de frappe ou une faute d'orthographe malencontreuse passée au travers des bons à tirer ? Vu le niveau très très scolaire des textes de Machtoc je pencherais pour la dernière option et ça craint un peu.
Mais ce n'est pas fini au niveau craignos et c'est la seconde raison de la curiosité : que venaient-ils faire dans le catalogue d'un label français néo-nazi fondé par un couple de militants d'extrême-droite ? (Houlà !)
La réponse est simple et dans un article de Les Informations dieppoises (ex-La Vigie de Dieppe, voir plus bas) qui raconte que l'histoire de l'album commence lors d'un petit concert à Rouen au cours duquel Gaël Bodilis, présent dans l'assistance sûrement pour Skinkorps*, a dû les apprécier. De fil en aiguille il produit et distribue l'album paru chez Machtoc Records. Et c'est là où je vais devoir m'expliquer.
Mais ce n'est pas fini au niveau craignos et c'est la seconde raison de la curiosité : que venaient-ils faire dans le catalogue d'un label français néo-nazi fondé par un couple de militants d'extrême-droite ? (Houlà !)
La réponse est simple et dans un article de Les Informations dieppoises (ex-La Vigie de Dieppe, voir plus bas) qui raconte que l'histoire de l'album commence lors d'un petit concert à Rouen au cours duquel Gaël Bodilis, présent dans l'assistance sûrement pour Skinkorps*, a dû les apprécier. De fil en aiguille il produit et distribue l'album paru chez Machtoc Records. Et c'est là où je vais devoir m'expliquer.
Suite à la compilation Chaos in Europe, j'avais envoyé un courrier à l'adresse indiquée pour Brutal Combat à Brest car leur 45t m'avait comment dire... bouleversé la testostérone et ce morceau Mercenaire était la cerise sur le gâteau. J'ai donc commencé à recevoir régulièrement à l'insu de mon plein gré le catalogue de Rebelles Européens. En 1989 j'ai découvert Machtoc (prononcer Machetoc et non avec le ach allemand qui seyait au catalogue) entre les groupes à numéro 8** et beaucoup d'autres aussi peu fréquentables. La face B du disque, histoire de faire diversion, est la meilleure de l'album selon moi malgré les paroles vraiment simplettes. Au niveau de la musique c'est du très bon ska, rien à jeter. On a même une envie irrésistible de bouger si on aime le ska. Mon type de ska c'est plus Skinhead ska mais bon disque festif à écouter sans a priori. Let's dance.
Makhno a déjà publié cet album sur son blog Le Rock des Terroirs, on peut y lire d'autres coupures de presse et s'apercevoir que la musique est revenue. Il y a d'autres disques d'ailleurs que nous avons en commun et que je compte faire figurer sur Haar brut.
* je suppute, sentiment basé sur les remerciements à Skinkorps au verso de la pochette.
** l'un des chanteurs en 8 bosse aujourd'hui chez un disquaire très connu à Paris. Je m'y rendais dans l'espoir d'y retrouver une vieille amie et je tombe sur lui. C'était donc vrai et c'était drôle, nos regards se sont croisés et il a clairement passé au scan mon crâne zéra sur le Barakuta.
Vais me répéter, le ska français pff,bon musicalement ça va encore,quoique je trouve la batterie trop présente.mais les textes,c’est pas parce que la musique est sautillante que tu peux pas dire des choses tristes ou révoltées voir agressives.les 8.6 crew ont tout compris par la suite.
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