Le premier morceau est symptomatique : le groupe quitte le chemin tout tracé des groupes à guitare passés entre les mains du studio Le Chalet destinés à enfiler les perles pop dans l'indifférence absolue. Ils sonnaient un peu comme des Mighty Lemon Drops français mais décident de se lancer dans la brume noisy voire baggy des Anglois à la mode ces années-là. Et à pleines cordes. Dans cette purée de pois sonore à des années lumières de la prairie dans laquelle fleurissent les Roses, Daffodils et autres cadors du moment au UK, je parviens tout de même à trouver refuge dans quelques belles éclaircies : The world notamment, single en puissance ou The missing place, également une petite tuerie. Ils surfent bien sur le légendaire Kill your television des Ned's Atomic Dustbin avec Television day.
La filiation de No one cares avec le premier EP de quatre ans son aîné est inexistante. Ils ont durci le ton Laurent, Fabrice et Eric. Pas sûr que cela plaise à la petite légion d'amoureux transis de la première heure (du 17 juillet 2025 en vrai) qui n'ont finalement que trente ans de retard.
The SenSe n'est plus, vive The Sense !
Je m'en vais réécouter le premier album de The Mighty Lemon Drops, tiens.
Merci Malto pour cette suite. Même si elle est radicalement différente elle s'écoute avec beaucoup de plaisir. Makhno
RépondreSupprimerah oui il pique un peu ce second opus.
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