samedi 31 mai 2025

Coastal, Voyage intérieur. CD (2018)

Retour au calme, à la sérénité, au Voyage intérieur. C'est le gars de Hands and Arms à Paris qui m'avait suggéré de prendre ce cd lors de mon acquisition de disques de Skittle Alley. S'agissant également de Fanou (Stéphane Pomedio), j'avais donc volontiers saisi Coastal, que je ne connaissais pas. 
"C'est du Limoges", ça ne peut être que de la qualité. En effet, l'écoute est agréable, tranquille, sans prise de tête. Idéal pour se préparer à affronter une soirée volcanique tout en gardant l'influx nerveux.

"La naissance de Coastal à débuté en Janvier 2016.
Après pas mal d'années dans l'univers de l'indiepop avec mon groupe Skittle Alley, j'ai acheté ma première machine " la circuit novation " afin de me jeter dans ce nouveau monde qu'est la musique électronique. Par la suite j'ai investi dans un peu plus de matériel "Roland JU-06" et un clavier "AKAI MPK mini" afin d'enrichir les chansons. Un seul concert à mon actif, le 16 Novembre 2016, chez le disquaire Blue Monday à Limoges c'était un Show Case. Richard Earls continue à me suivre dans cette aventure et m'écrit des paroles de certaines chansons. Mes influences majeures sont bien évidement les groupes des années 80 tels que : New Order, Yazoo, Elie et Jacno, Georgio Moroder...  
Par la suite j'ai découvert des groupes tels que Lescop, Flavien Berger, Yan Wagner, Tristesse contemporaine, Cabaret Nocturne, Collège... qui aident à remplir mon imaginaire et mes créations actuelles et à venir..." (Fanou chez Discos de Kirlian).

Le CD a été pressé à 100 copies seulement, chez le label Barcelonais Discos De Kirlian, spécialiste de la pop toujours soignée. 
Jusqu'à présent le projet Coastal est resté sans suite. 





vendredi 30 mai 2025

Oeil pour Oeil, Nés pour en chier... CD (2002)

Quand je suis nerveux il me faut du gros relou (chacun aura sa définition), et je suis nerveux ce soir. Vivement que la nuit passe, vivement demain soir qu'on soit fixés. On prend les drogues qu'on peut.
Oeil pour Oeil, parfait ce soir. Oi! pour Oi! à la limite diront certains, pas de problème. Ça dépote et ça me va. Ça ne dédorde pas, ça envoie sec, la grosse voix colle bien sans en rajouter, et les mélodies sont hargneuses et accrocheuses. L'un des rares albums Oi! français de référence du siècle actuel jusqu'à présent selon moi. Les années 2000 n'ont pas produit beaucoup de gros albums du genre. Les seuls bons sont sur Haar brut jusqu'à présent mais cela n'engage que moi. Ben oui c'est mon blog, ducon (réflexion pour moi-même hein, pas de méprise).
Le reste d'Oeil pour Oeil je connais mais j'ai pas acheté car ça vaut pas tripette comme dirait mon père (mon goût). Mais Nés pour en chier... (notamment le morceau-titre, énormissime) c'est de la grosse balle et si elle transperce les bons filets (les leurs) c'est l'essentiel. Et si c'est pas pour demain, je ne suis pas encore à l'article de la mort, les deux coupes qui me manquent viendront à moi à temps, j'ai confiance. Et je n'y serai pour rien bien entendu. Juste un pauvre supporter de bas étage, né pour en chier et alors ? Oi! Oi!

Faut se rendre à l'évidence, on pèse pas lourd dans la balance...
CD sorti chez BDS.

ps: je m'aperçois que j'ai complètement oublié le tagging, mais je m'en contrefous haha. Et dire que je voulais ne mettre que de la pop cette semaine. Arf.


Nico BDS by the way




Oi Boys, S/T LP (2021)

J'avais envie de souligner la belle performance du FC Metz, remonté en Ligue 1 hier soir après sa victoire à l'extérieur contre le Stade de Reims en barrage retour. J'ai toujours eu une affection pour ce club, fameux pour son chouette maillot grenat, connu pour avoir refuser de signer... Michel Platini (la boulette), avoir pulvérisé le Barça au Camp Nou 4-1 en UEFA, et qui fut quand même le premier club français à faire venir dans ses rangs un joueur... écossais !! Eric Black, en 1986 en provenance d'Aberdeen. La classe. 
J'étais hyper envieux car je le connaissais bien, étant passionné par le football british. Black fit même des débuts fulgurants en claquant but sur but (16 en 19 matches !), mais il accumula ensuite les blessures qui contrarièrent sa carrière messine et sa carrière de joueur, tout court. A Metz maintenant de ne pas faire l'ascenseur la saison prochaine.  
C'est Makhno le Rockeur des Terroirs et régional de l'étape qui doit être content. 

Et donc voici Oi Boys, autre gloire de la ville de Metz : un duo constitué de Valentin Moser et Matthieu Pellerin, qui a fait sensation en 2021 en sortant cet album éponyme de synth punk bien froid, bien tendu et pourtant salué par tous. C'était limite la hype du moment. Philippe Lavergne qui s'intéresse à tout m'en avait même parlé, en pensant me les faire découvrir. Mais non, je connaissais déjà.  
Textes noirs, musique industrielle, le climat est pour le moins hostile et il m'a fallu pas mal d'écoutes avant d'intégrer le disque à mon patrimoine. Il ne sera jamais mon disque de chevet, mais je suis bien content de le posséder et donc de pouvoir le passer sur Haar brut. Je ne suis d'ordinaire pas trop fan de groupes à formule, celle qui fait qu'on ne parvient pas à détacher un morceau d'un autre. L'album est tellement homogène que c'est tout ou rien. 
Je ne l'ai pas acheté en ligne celui-là vu qu'il était (est toujours) en téléchargement libre mais dès que j'ai vu le skeud l'été dernier à Nîmes, je l'ai pris sans réfléchir. Sorti d'abord en K7 puis en vinyle (pressé quatre fois, chaque fois sold out) et en CD. Les labels qui ont participé à l'album et ses déclinaisons sont bien connus ici : La Face Cachée, Hidden Bay Records, Dans Le Vide, MALOKA, Kanal Hysterik, Amour Entre Chien Et Loup, Neutral Records, Dirty Slap Records, General Strike, Trauma Social





mercredi 28 mai 2025

Sclérose, S/T 7" (1986)

Comme je l'avais précisé il y a deux ans à l'occasion de la publication du Maxi de 1984 des Limougeauds Sclérose, j'ai trouvé ce 45t chez l'ami Raf DIY à Undersounds. Je l'ai pris par curiosité dans le bac des groupes locaux, puisque je connaissais vaguement le groupe et que le disque n'était qu'à 2 ou 3 euros. Bon... il a tourné une fois par face et a vite pris la direction de l'étagère, histoire de le noyer dans la masse. Seulement voilà, comme chez Undersounds, ici on fait des travaux bientôt et je dois dégager tous mes disques dans des cartons pour les remettre en place au même endroit le jour d'après. Ce qui finalement va me permettre de tout réorganiser proprement, vinyle et cd, et m'a remis entre les mains ce 45t. Alea jacta est, je jette en pâture aux punks du blog cette new wave limousine quasi inconnue des années 80, légèrement surannée, qui visait sans doute le Graal (le Top 50, quoi)  mais ne dépassa guère la petite aura régionale, comme tant d'autres partout ailleurs. 
Sur le site de Sclérose il est écrit ceci:
1986 : le groupe prépare un nouvel enregistrement de 3 titres Le Regards des Dieux, Vivre et L'oiseau Vert, réalisé et mixé au studio Harryson à Paris avec une sortie d'un 45trs. Gros succès pour l'oiseau vert mais sans atteindre les radios nationales. Divers concerts importants à Paris dont Bobino, Pavillon Baltard et Palais des Sports à Limoges.
Je ne comprends pas du tout à quel oiseau vert ils font allusion puisqu'il ne figure ni sur le 45 ni sur aucune sortie de l'époque. L'oiseau en question se trouve sur la complète CD de Sclérose et on peut l'écouter sur youtube. Je dirais sans méchanceté qu'on l'a échappé belle. En outre, selon la pochette le disque est enregistré au studio Carat, et non Harryson. Donc, quid ?
Disque sorti chez Cabana Music.

J'ai réécouté ce petit skeud sans déplaisir et j'ai même trouvé vite fait quelques qualités à la face B Vivre. Des lecteurs plus ouverts ou moins pointilleux s'en délecteront peut-être et c'est bien le but second de ce blog.

sclérose en queue de pie


dimanche 25 mai 2025

Stéphane Oiry, Les Héros du peuple sont immortels. La cavale de Gilles Bertin. BD (2025)

Ayant appris cette sortie la semaine dernière, je me suis précipité pour l'acheter. Album reçu quelques jours plus tard (je dois dire que la Fnac assure grave en terme de frais de port et de vitesse d'exécution. Je n'hésite jamais à commander chez eux en ligne lorsque l'occasion se présente). 
De la BD sur Haar brut, ça nous change. Sans être un geek, j'ai toujours été fan de bande dessinée. 
Je viens de finir les 125 pages de l'ouvrage ce soir et en fouinant un peu je découvre que Section 26, toujours à l'affût des trouvailles, vient de publier un bel article (hier) sur cette oeuvre de Stéphane Oiry. On est synchron', c'est cool. 
Une chouette lecture, facile à trouver, pour les fans de Camera Silens et ceux qui ont été touchés par la vie de Gilles Bertin. Livre sorti chez Dargaud. Un complément très sympa des livres déjà publiés sur Camera Silens et la fameuse cavale de Gilles Bertin
Avec une émouvante conclusion de Cecilia Miguel, sa compagne.










 

vendredi 23 mai 2025

My Raining Stars, Momentum. Digipack (2025)

Une petite douceur à vous écouter ce weekend : le dernier album de My Raining Stars, qui est l'élégance incarnée. Sorti il y a deux mois, je l'ai tout de suite récupéré, et il était donc grand temps que je le signale sur le blog mais j'attendais le... momentum, justement.  
En premier lieu, le beau design du digipack caresse l'oeil dans le sens du sourcil et surtout le cd en rotation flatte l'ouïe illico. Le sentiment est partagé par de nombreux webzines reconnus, qu'ils soient francophones ou anglophones. Addict Culture, The Big Take Over, Indieforbunnies, J'aime Beaucoup Ce Que Vous Faites ont salué ce bel album avec enthousiasme et les éloges sont mérités.
L'album carillonne comme du Haliniak pur jus, c'est à dire un cocktail d'indie pop digne de nos nineties adorées. L'Icaunais ne cache d'ailleurs pas ses influences et pourquoi le ferait-il ? L'album ne débute t-il pas comme du meilleur Oasis 2.0 pour ensuite taquiner The Charlatans, Inspiral Carpets, Slowdive et compagnie ? Mais fi des comparaisons car Thierry a fait ses preuves depuis un moment maintenant : plusieurs disques de My Raining Stars, deux albums avec Meyverlin et maintenant Tales of Moon, un nouveau projet qui vient tout juste d'émerger avec Maud Anyways et Olivier Boutry (Ask The LightShoreline Stories). Il est bien dans le momentum et il a raison d'en profiter et d'en faire profiter.

MRS s'inscrit avec brillance dans le sillage de ses illustres prédécesseurs british, soit, mais il trace bien le sien plus qu'il ne suit celui des anciennes gloires. Les suiveurs c'est nous. Qualifier les sincères compos de My Raining Stars de plongée en apnée dans les années 90 serait réducteur : l'album est résolument moderne, voire intemporel. Quoi de plus intemporel que de saisir sa guitare et exposer avec talent ses émotions en pinçant délicatement les cordes (sensibles) de l'instrument ? L'album est dédié à des êtres chers et Thierry explique son cheminement dans cet excellent entretien (en anglais) du zine The Big Take Over
Le disque est publié par le toujours aussi dynamique et pertinent label brestois Too Good To Be True qui sort perle sur perle ces derniers temps. Shelflife Records distribue aussi le disque, de l'autre côté de l'Atlantique. 

Agréable écoute à tous et bon weekend. 
 
Into the wild with Rab the dog


mercredi 21 mai 2025

Serpent, To be an animal. Digipack (2015)

Retour du duo breton Serpent, constitué de Ludo Jospin (guitare, batterie, voix, synthé) et Jean-Philippe Emmanuelli (guitare basse, voix, mini synthé) avec leur premier album de 2015 : To Be An Animal
Rappelez-vous, en août dernier j'avais proposé le second en vinyle, By crossing the plain (2017), tous deux sortis chez les Nantais Super Apes Label
Comme son nom le laisse supposer To be an animal est un album méchamment sauvage et indomptable, fait de morceaux assez courts et directs dans lesquels le duo se lâche comme une bête mythologique !
WoWoWo, I've got to stop, Baby you know sont de vrais petits classiques rock garage qui donnent presqu'envie d'enfiler un bleu de travail et de s'enduire de suie en réparant des bagnoles... à fond la caisse.
A saisir afin de récupérer un morceau bonus en numérique, pour peu qu'on y laisse un minimum de sous (pas comme chez le garagiste, quoi). L'album est également sorti en K7 (épuisée) chez Dead Plant Records, un label US du Michigan. 
Il ne reste que deux cds chez Super Apes au fait.

"design Jospin, supervisé par Emmanuelli" 

digipack sur mon scanner

dimanche 18 mai 2025

V/A, Transmission (81-89 The French Cold Wave) CD (2005)

Un classique représentatif de la belle scène cold wave française des années 80 rassemblée dans ce premier CD hommage du super label Infrastition, aujourd'hui épuisé et pour cause. C'est bien simple, il n'y a que des têtes d'affiche chez les corbeaux. J'en ai passé quelques-uns comme Asylum PartyBaroque Bordello dont il faudra que je place le maxi un de ces 4, ou Opéra de Nuit. Ce qui fait peu mais il faut dire que le prix de certains disques de cette mouvance et de ces années-là a drastiquement atteint des horizons ridicules. Et ceux-là je n'en avais pas achetés beaucoup à l'époque, préférant me consacrer au punk et à la oi! Vu mon budget en ce temps-là fallait faire un choix, que je ne regrette point.
Guerre Froide j'ai, mais les Martin Dupont, Norma Loy, Tanit, je m'en contente encore très bien en fichiers numériques malgré les rééditions et bandcamp. 
Je rappelle à toutes fins utiles ce merveilleux blog de cold wave qui existe depuis près de...20 ans... ! : Systems of Romance de Frankie Teardrop, que j'ai déjà cité par le passé. Un de mes Exemples. 

Transmission. Tout est dit.


voilà.



samedi 17 mai 2025

Technycolor, Non, je ne regrette rien - Technycolor 1979-1981 LP (2015)

La transparence est de mise sur Haar brut. Toujours. 
Pour présenter ce disque du groupe suisse Technycolor, j'ai utilisé l'article du regretté Mythkoz, je l'ai passé à la moulinette chatgpt (faut vivre avec son temps), et ça donne ce qui suit plus bas. Pratique, je devrais faire ça plus souvent en fait, mais n'abusons pas des saloperies qui rendent serviles. 
Mon excuse bidon : j'ai pas mal bossé le potager de malta en fin de matinée, maintenant je me tape une belle ampoule sur le bas du pouce, j'ai déjeuner tranquillos, - quand même, hein -, pris un digeo, puis j'ai maté la finale de la Cup avec quelques binouzes dans le cornet. Bref je me sentais un peu faiblard pour scribouiller un article moi-même, mais j'avais envie de garder le rythme des publications. J'ai le vent en poupe, profitons-en. 
Encore merci infiniment Mythkoz pour tous tes articles. Déjà dit, mais ça me fait plaisir de me répéter.

J'ai ripé mon disque et pris les photos moi-même, faut pas non plus déconner. On est pas chez ... , non, rien.

Ce disque je l'ai trouvé à Rome chez le super disquaire Hellnation il y a quelques années (je n'ai pas la date en tête mais avant 2015, fatalement). Le nom Technycolor me disait quelque chose, j'ai vu les titres en français, et aussi Bunker, Tot 77, j'avais ça en téléchargement c'était certain et j'ai donc pécho. J'ai aussi récupéré un joli repress vert d'un album K7 de oi! italienne de 1982, Guerriglia Urbana. Bien content de mon coup j'étais, sous le cagnard romain.
Tiens cet article m'a appris que la chanson Non, je ne regrette rien a été co-écrite par Charles Dumont (mais si : "u-ne chan-son, c'est trois fois rien une chanson...
Jeune, je trouvais que c'était la ringardise dans tout sa splendeur. Aujourd'hui ? Pareil ! 

Genève, mai 1979. Cinq allumés montent un groupe : Ford Rouge (aka Leo Zouridis) hurle dans le micro, Victor Chon (Jean Périllat) et Ray Cif (Pascal Dizerens) balancent les guitares, 
Yves "Steric" Penet pose sa basse, et Fred Laser (Jean-Luc Veuthey) cogne la batterie. Une seule règle : jouer fort, jouer vite.
Après à peine un mois de répètes, ils balancent leur premier set le 9 juin au Centre de Loisirs de Carouge, puis partagent l'affiche avec les Rednecks au New Morning de Genève.
Décembre 79, leur premier single "Bunker / Tot 77" sort sur le mythique Another Swiss Label. Deux titres bruts, tendus, marqués au fer rouge.
Début 80, Ray Cif quitte le navire, remplacé par Xénia Diakonoff à l’orgue Farfisa, qui apporte une touche psyché-cold inattendue.
Le reste ? Condensé dans "Non, je ne regrette rien", une compile qui crache leur single, des raretés et du live sans filet. Punk suisse pur jus.

Sorti chez Static Age.




extraits du livret, photos à la va-vite avant la F.A.Cup