Voici comment se définit Mumbly sur sa page bandcamp, page sur laquelle vous trouverez ce que je vous propose aujourd'hui. Faites comme moi, achetez les disques, et avec l'ami Michaël Korchia il y a de quoi faire : après Mumbly se succèderont Watoo Watoo, Photon, Vacance, et Feutre l'année dernière.
"Sonner comme Felt" c'est osé mais Being Ernest s'y colle parfaitement. Et entre nous si j'aime beaucoup le son de Felt, la voix de Lawrence (Hayward) m'est beaucoup moins agréable que celles d'Aurore Bacmann et de Pierre Boucher de Crèvecoeur, les deux autres membres de Mumbly et principales voix des chansons.
Pour cet album, les maquettes des morceaux réalisées sur le 8 pistes de Michaël sont envoyées au label pop allemand Marsh Marigold qui dit banco. Les pistes qui sont de bonne qualité sont transférées sur le 16 pistes de Clemens Kinder l'ingénieur du son du label qui fait le trajet de Hambourg à Pantin où habite Michaël afin de compléter les sons avec un meilleur matériel et effectuer le mixage. Kinder passera donc 10 jours chez MK pour finir l'enregistrement de l'album. Au bout d'une semaine de travail intensif, la noirceur de ses ongles sera pour Clemens le signal : c'est le moment de prendre sa première douche... Pour Michaël c'est la délivrance, il peut enfin respirer !
Suivra la sortie "triomphale" d'un très bel album fait de chansons pop douces et légères auxquelles participent également le premier chanteur de Mumbly, Luc Barjot (à la guitare sur Whirlpool of pride et The empty room) et la future ex-femme de Mickaël Korchia, Pascale Ben Baruch (future Watoo Watoo) au chant sur Demain. Notons aussi la reprise sobre mais réussie de Marilou sous la neige de Gainsbourg.
Being Ernest est une ode à Ernie & Bert de Sesame Street (1, rue Sésame en français). Les vieux se souviennent sûrement.
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