Tiens pour varier, trois petites videos filmées au concert des Freluquets au Hasard Ludique le 27 septembre dernier. Une soirée magique au cours de laquelle j'ai pu discuter avec les vedettes du jour, Philippe Lavergne, Marc Poitvin, Denis Colson et Olivier Blot. J'ai seulement manqué Rodolphe Vassails, "le plus cool d'entre eux" dixit Philippe. La prochaine fois.
Lorsque je me suis pointé au Hasard Ludique, l'auteur des textes de
Meyverlin Gilles Ramey arrivait aussi à la porte en charmante compagnie et nous nous sommes trouvés comme de vieux potes alors que nous ne nous étions jamais rencontrés dans la vraie vie. Un tour rapide au bar et ensuite nous avons retrouvé les Freluquets assis autour d'une table. Un vrai bonheur de serrer la louche de Philippe qui m'a reconnu et s'est levé immédiatement pour me saluer et taper la discute. Juste après avoir claqué la bise à Alan Gac de
Rosebud quand même. Du beau monde pop s'était déplacé pour Les Freluquets. Et de fil en aiguille j'ai échangé avec les uns et les autres, notamment Marc qui m'a même présenté sa famille. William le fiston de Philippe assurait la boutique et j'en profitais pour acheter un t-shirt et récupérer l'insert (cadeau!) que Philippe avait fait faire pour l'occasion puisqu'il lui restait des LP de
La débauche, le premier album, la raison d'être de cette reformation et de ce concert pendant le Paris Popfest 2024, à l'organisation impeccable. L'album (en cd remasterisé avec bonus) devrait être disponible en décembre chez
Too Good To Be True. Bientôt donc, miam miam.
Avant de venir, j'éprouvais une légère crainte de ne pouvoir passer du temps avec ces chics types mais elle fut dissipée en deux secondes. Avec Gilles on a même failli rater le début du concert. Nous sommes entrés dans la salle juste à temps pour entendre Philippe au micro me dédier et par la même occasion à l'Ecosse aussi Chanson du Nord, qui figure sur le second album des Freluquets ! Aux anges, j'étais. Je lui avais demandé dès le début de l'année s'ils comptaient jouer ce morceau qui est un de mes préférés et il me l'avait assuré. Le Perpignanais est de parole et je n'en doutais point. Le concert fut absolument parfait : un public de briscard(e)s acquis à la cause des Freluquets et un set joué avec sérieux et application. Ils étaient là pour se remettre sur la carte et bon sang qu'ils ont assuré. On avait peine à croire qu'il y avait en fait deux nouvelles recrues qui ont dû apprendre le répertoire du groupe ces dernières semaines, Marc au chant et Olivier à la basse. Leur talent et leur personnalité surtout ont fait l'unanimité au sein de cette bande de vieux jeunes sympathiques.
Avant de venir, je craignais aussi que le destin qui a souvent joué des tours à Philippe et Marc au cours de leur carrière musicale ne s'emballe soudainement du fait de leur association nouvelle, et qu'au dernier moment le concert soit annulé pour une connerie, une grippe, un accident de cuisine ou que sais-je encore, mais heureusement rien de tout ça. Le concert de l'année a bien eu lieu et les originaux Lavergne-Colson-Vassails ont joué comme jamais.
Et dans la foulée Les Freluquets ont rejoué ensuite au
Truskel le 26 octobre en toute gratuité avec
Volutes et avec le même succès.
Ils remettent le couvert toujours au Truskel (Paris 2ème) vendredi prochain, le 29 novembre! Gratos une nouvelle fois et en première partie de Paul Félix (ex-Gamine) ! Soyez présents et arrivez tôt, la salle est petite.
L'après concert fut de la même veine, j'ai finalement peu vu les autres groupes du soir mais comme un vrai fan je n'étais venu d'Edimbourg que pour Les Freluquets. J'ai discuté avec d'autres supporters, et rencontré
Maud Anyways dont je recommande chaudement l'écoute de son album
Impermanent Lane ou
Michaël Korchia venu de Bordeaux, un habitué du blog, et Emmanuel Foricher du label brestois Too Good To Be True doté d'un goût vestimentaire certain puisque nous étions tous deux vêtus d'un même Baracuta bleu foncé, la formule 1 du Harrington, le mien un peu usé car ma deuxième peau en concert.
Avec le sentiment présomptueux de désormais faire un peu partie de la famille je m'en fus dans les rues de Paris dans la nuit noire, titubant comme de juste mais assez expérimenté pour retrouver mon chemin dans ce Paris du Nord que je ne connaissais pas vraiment et ne pas me présenter comme une proie facile. A l'ancienne, et surtout heureux de cette soirée très spéciale, riche de rêves et de débauche.
Le samedi matin je me tapais la traversée de Paris à pieds, de Château Rouge (18è) à Michel-Bizot dans le 12ème avec une étape chez
HandandArms pour toper 2-3 trucs que j'avais vu la veille et discuter avec Yves le boss... qui était aussi au concert des Freluquets la veille (mais que je n'ai pas capté) !
Une bonne marche diagonale nord-sud de quelques heures sous un temps matinal splendide. A l'ancienne, encore et toujours. Paris ! Paris ! Il ne me restait plus qu'à pécho 2 litres de Ricard et 1 litre de rhum blanc agricole à l'aéroport à prix raisonnable, le seul bénéfice du Brexit, et j'étais bon pour rentrer au bercail dans le Lothian.
l'insert 2.0 avec textes et une intervention de JD Beauvallet ! (et une photo à moi, yes : mes disques des Freluquets sur ma table. Pas peu fier le malto.)
le sésame sur cette table désormais illustre
prochain gig, vendredi 29 !