dimanche 1 décembre 2024

Savel, Terminal (2008)

Savel joue les coquins sur cet album et s'expose (sexe-pose). Nudité, tendresse, érotisme, cigarettes côniques délivrés en chansons avec la grâce qui le caractérise, son timbre et son verbe uniques qui m'enchantent à chaque écoute. Si le dimanche tu te sens fatigué des excès de la veille, la faute à une voisine subitement cinquantenaire, il est fort agréable de se réfugier une trentaine de minutes dans les mélodies malicieuses et maitrisées de Yann Savel. J'ai déjà loué ses disques et son talent maintes fois sur Haar brut donc je ferai court, surtout que je me remets d'une petite blessure au coude après une démonstration de break-dancing fort peu convaincante. Bon à ce moment-là j'étais au passé au rhum il faut dire. Ma femme n'avait plus qu'à fermer les yeux pour cacher sa gêne, bienveillante toujours. J'ai une chance folle. 
Des ébats et un constat: la beauté physique s'arrête à cette matière organique plus ou moins bien disposée en fait sur des squelettes identiques.
Nous n'avons pas l'art de nous vendre chante t-il aussi, comme tant d'autres héros qui rendent la musique aussi addictive. Ne changez rien, "vendre" quel vilain mot.
L'album est sorti sur le label de St Nazaire bien-nommé Les Disques en Chantier et le morceau Terminal dure 11'22 : une pure merveille. 

L'actualité de Yann consiste aujourd'hui en des concerts pop et poétiques pour les petits (et aussi les tout petits dès 6 mois !) sous l'alias Nyna Mômes avec Nathalie Carudel qu'ils ont créé en 2010. C'te chance, c'est quand même autre chose que le Club Dorothée. 

BG qu'ils disent aujourd'hui ?

extrait du livret
sous presque tous les angles

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