C'est un gars nommé Jean-Pierre Dos Santos qui animait une émission de radio sur HPS Diffusion à Limoges et était dans la classe de mon frère aîné qui m'avait fait une cassette car j'étais complètement tombé raide dingue de ce groupe : je me souviens avoir été fasciné quelques temps avant par la pochette de Meat is murder qui était en vitrine d'un disquaire à Limoges, rue du clocher si je me souviens bien, il s'appelait Chelsea autant que je me rappelle, et lorsque j'avais écouté l'émission de Jean-Pierre cet après-midi là, Bigmouth strikes again m'avait littéralement envoyé au septième ciel sur une écoute. Je m'en souviens comme si c'était hier. C'était donc ça The Smiths !
Je l'avais promptement accosté dans la cour de l'établissement le jour d'après et l'avais harrassé de mille questions au sujet du groupe. Quelques jours plus tard je l'avais ma K7 et c'était parti pour un amour inconditionnel des Smiths au nom si simple et si imprononçable pour un petit Français. Même encore aujourd'hui les gens me regardent drôlement et ne comprennent rien lorsque je leur parle des Smisses.
Il m'en manque certes encore des maxi 45t (je passe outre les 7", pas si collectionneur que ça non plus) mais il faudrait sacrément passer à la caisse aujourd'hui avec ceux que je n'ai pas. Très heureux je suis avec mes trésors ci-dessous acquis au fil des ans.
Mon tout premier achat fut Hatful of hollow acheté chez Nuggets à Limoges et il reste pour moi le meilleur disque du groupe. S'il n'y en a qu'un à acheter c'est celui-là à mon avis. D'ailleurs j'en ai offert une copie à mon fils et il l'aime beaucoup. Pour la petite histoire, il portait déjà le t-shirt à l'effigie de cet album à 3 ans et à 3 mois il écoutait The Smiths en berceuse. The good life is out there somewhere, so stay on my arm you little charmer.
Rien à jeter chez The Smiths ou presque (pas fan de Vicar in a tutu mais c'est bien tout..tou).
Forcément mon grand regret est de ne jamais les avoir vus en concert, ils ne sont pas passés à Limoges quand j'étais adolescent allez savoir pourquoi, hein !
Johnny Marr au Picture House à Edimbourg en 2013 a finalement mis fin à la disette et c'était grandiose. Le concert était naturellement consacré à son premier album solo The Messenger mais j'avoue que j'ai eu de gros frissons et un tas de de souvenirs se sont bousculés lorsqu'il a joué Bigmouth strike again...
The Smiths 'til I die.
Morrissey (chant), Johnny Marr (guitare), Andy Rourke (basse), Mike Joyce (batterie)
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