Le retour de Rosebud, le retour de Rennes qui fait n'importe quoi en ligue 1* et qui ferait mieux de se reposer sur ses acquis: ses groupes de musique. The European Sons était l'un d'eux et ce groupe a signé un unique album d'une maturité rare en 1991. C'est gratuit mais ça sonne bien. Je ne sais pas si c'est la production, les mélodies, les instruments, la voix mais cet album mort dans l'oeuf était d'une suprême évidence. Lorsque je joue cet album la pièce est immédiatement enveloppée d'une aura, d'un
je ne sais quoi comme dirait l'anglais qui veut se la péter
et il est absolument incompréhensible que The European Sons n'aient pas percé. Pourtant sortis chez
Rosebud, un label connu des aficionados de l'indie pop française.
L'amour de la vie, c'était osé comme programme mais ils remplissent le contrat. En 7 chansons, dont
From the basement to the twenty-third floor qui est un vrai monument, tout simplement. 7 minutes de Velvet rennais. Du velours, précisément le terme que je cherchais pour décrire ce disque de The European Sons. Un disque que je peux écouter une soirée entière en continuité. Appréciez ces petites perles de musique française, chantée en anglais. Un vrai petit chef d'oeuvre ce mini album.
The European Sons sur ce disque étaient Nebel, Felix, W.Whitman.
* l'arrivée d'Habib Beye, enfin une bonne idée ?
il suffira d'un cygne...
superbes macarons
Superbe découverte ce groupe rennais. Tu parles du Velvet pour le titre From the basement... mais je trouve que l'atmosphère du titre A phone call rappelle aussi celle de l'album Berlin de Lou Reed. Makhno
RépondreSupprimerPochette Christophe Lavergne. Je dîne avec leur batteur ce mercredi.
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