dimanche 10 décembre 2023

Bandolero, Paris Latino. El Bandido Caballero 7" (1983)

Puisqu'on est dans les vieilleries coincées entre l'indé et le top 50, je demande Bandolero. C'est d'autant moins fortuit que les frères Perez (Carlos et José) ont sévi dans le groupe punk Guilty Razors que l'on a écouté cette semaine. Carlos est même crédité de tous les titres d'I don't wanna be a rich puisqu'il fut le seul à avoir pris la peine de s'inscrire à la SACEM ! Tristam Nada le chanteur des Razors fera de son côté son petit buzz en 1988 avec Bonne bonne humeur ce matin sous le nom de Tristan (son vrai blaze étant Pascal Dequatremare, pour info). La transition avec Bandolero était donc assez facile.  

Ce 45t appartenait à mon frère, il l'avait acheté il y a exactement 40 ans, le 10 décembre 1983. Il notait les dates donc lorsque j'ai réalisé que c'était aujourd'hui, clin d'oeil direct au frangin qui me surveille sûrement toujours d'où il se trouve. J'aimais bien l'écouter ce seul succès commercial du groupe, le morceau a même sa page wikipedia ! Typiquement ce qui s'appelle en anglais un one-hit wonder. 
Et donc du punk la fratrie Perez est passée sans complexe au funk disco, assistée par le batteur Djill Bourezak qui a aussi officié dans Guilty Razors. Le disque du trio sort encore et toujours chez Mankin Records. La loi des séries sur le blog.
La face B a des airs de salsa, enfin il me semble vu que j'y connais rien à ce genre de zik. Un morceau de Tito Puente tout au plus, et encore je ne me rappelle même pas le titre !  

fumar es malo



4 commentaires:

  1. A noter que c'est sorti en maxi trois titres, avec en plus face B le titre "Tango Tango" : les titres du 45 tours sont plus longs sur le maxi. Un indéniable talent chez les frères Perez, le tout est très dansant, et "Paris Latino" est devenu un succès mérité. (Restons français). Idéal pour faire la fête 40 ans après sa parution...

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  2. Non ? je croyais qu'ils avaient commis la macarena, ça aussi ? Je connais par défaut ça passait partout, cette chanson a un parfum qui me rappelle tant de fêtes péraves dans des bleds ou on s'incrustait (avec des potes), fin de soirée avec des canettes devant une salle des fêtes, mariage d'une frangine, boite de nuit entrée gratuite, bédo-radio dans une bagnole la nuit etc ... avec le temps elle m'a apprivoisé, ils sont forts ces Portugais.

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  3. Je sais pas si Mirwais avait conscience que ce qu'il engendrait en les signant chez Mankin, peut-être bien que si, plus tard il a fait pire. Je ne sais même pas ce que j'en pense, tellement entendu que c'est au delà de ça, mais si on s'attarde sur les paroles c'est quand même plus proche du Don Quichotte de Magazine 60 que des Armées de la Nuit.

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    1. pas faux. merci de me rappeler Magazine 60, putain je ne m'en souvenais même plus mais je l'ai haha.

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