La pochette est d'une laideur absolue et ne reflète en rien la beauté de ce remarquable album, qui à mon goût est le meilleur du groupe !
Le premier titre, Baby doll, attrape de suite par le colback et on n'a surtout pas envie qu'il le lâche. T'inquiètes, ça n'arrivera point. Les compos dans lesquelles se mêlent parfois un peu d'ombre (Rail long) mais aussi du ska (The underground), un peu de baggy (L'oeil) sont entrainantes au possible tout le long du disque rendant la noirceur de l'emballage perturbante. Voulaient-ils vraiment vendre cet album ou le garder pour eux ? Quelques types ont été assez curieux pour le pécho, par loyauté, mais le disque mérite tellement mieux qu'une simple douzaine d'oreilles intéressées. Makhno demandait ce qu'il en était de cet album dans un commentaire. Le voilà. Un album magnifique d'indie rock français, un vrai classique comme qui dirait. Problème, personne ne l'a jamais dit.
Enregistré au studio Le Chalet par Jean-Marc Sigrist qui plus est. Et des morceaux dans la langue de Molière, il faut le souligner.
Top track qui pulse bien effectivement : Kiss the future day.
erm, comment dire...