Dans le répertoire des Calamités, deux morceaux sont au-dessus du lot, à des lieues au-dessus même: Toutes les nuits et Envers et contre tout, mais ce dernier je l'ai découvert sur le tard.
Odile Repolt (guitare, chant), Caroline Augier (basse, chant), Isabelle Petit (guitare, chant) et Marcelle Bérard (manager) se connaissent depuis l'âge de 10 ans, elles habitaient le même quartier à Beaune. Elles ont vite découvert que chanter ensemble leur offrait des possibilités d'harmonie et elles se sont aussi vite passionnées pour les Beatles, s'inscrivant même à leur fan-club. Au lycée, la musique devient plus qu'un passe-temps et assez rapidement l'envie leur prend de monter un groupe, d'autant que l'établissement scolaire leur offre l'accès à des instruments et des amplis. Elles composent ensemble et collectivement créent un à un leurs morceaux. Elles donnent leur premier concert en avril 1981 au lycée viticole de Beaune sous le nom de Caribout (avec un t) et progressent petit à petit. C'est Antoine Masy-Perrier (Tony Truand) qui leur suggère le nom Les Calamités lors d'une fête.
Elles côtoient régulièrement les Snipers et ces rencontres, le milieu musical qu'elles fréquentent les font progresser. Elles participent à la compilation Snapshots en 1983, c'est Fred Belin le batteur des Snipers qui joue avec elles sur le morceau Je suis une calamité qui convainc Patrick Mathé de New Rose de leur faire faire un disque.
Depuis leurs débuts, les Calamités utiliseront six batteurs et le septième sera le bon : un Anglais de Manchester, Mike Stephens, qui est venu à Beaune par passion pour le vin de Bourgogne (il faisait partie d'un club de dégustation à l'Université de Bradford). Il met une annonce chez le disquaire de Beaune et il sera l'élu.
Patrick Mathé demande à Lionel Hermani de Mélodie Massacre (Rouen) de produire l'album A bride abattue que je posterai plus tard et ce 45t en est l'extrait. Histoire à suivre avec l'album...
Source: le livret fourni avec la compil Encore! 1983-1987 parue chez Born Bad en 2022 que je n'ai pas achetée, car pas trop d'intérêt en ce qui me concerne. (Merci à Bbebe pour le pdf qui lui a de l'intérêt, par contre).
J'ai toujours trouvé ça insupportable, mais c'est un avis personnel qui ne regarde que moi, vivent les gens qui pensent le contraire. Ness
RépondreSupprimer... Et bien plus que le "Vélomoteur" qui ronronne sans plus, là ça rocks, "Toutes les nuits" aurait du être un tube qui illustre en plus ce que pas mal de gonzesses ont du ressentir à l'époque en voyant tous ces mecs se barrer dans tous les sens du terme. Si tu peux pas saquer va sautiller à la gay pride avec tes boudins wokes su de la tech to nique.
RépondreSupprimerOn peut aimer les Calamités et aller à la Gay Pride, où j'entends pas mal de new wave et parfois Au Pairs ou Le Tigre. Y'a pas d'règles, c'est l'principe en fait... Y'a des lives des Calamités qui traînent ici et là et qui méritent votre attention.
SupprimerJ'ai vu les Calamités en concert (en première partie des Shifters) le 8 mai 1986 à la salle des fêtes de Pessan (Gers), c'est pas ma mémoire qui le dit, ce sont les archives de Going Loco (http://nineteentoulouse.free.fr/GL07/02.htm) que je remercie au passage !
RépondreSupprimerElles assuraient bien, les trois filles, cela reste un bon souvenir de prestation live. Je me souviens qu'après le concert des Shifters, elles les ont rejoint pour une improvisation, c'était "Stand by me", la grande classe.
C'était le bon temps...
ouais je prends merci,surtout pour le côté historique.mais pour un son gentillet que certain diront mièvre,pour moi ça passe.Merci Malto
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