mercredi 6 septembre 2023

Etat Major, Django Jet. Maxi 45t (1982)

- Mais qu'est-ce qu'il nous balance aujourd'hui ce con?"
Je vous entends déjà maugréer depuis mon repère lorsque vous allez écouter les premières notes. "On est dans une boîte disco des années 80 ou bien ?" 

Voilà un disque que n'aurait pas renié D. j'en suis persuadé s'il l'avait connu, ce même frangin qui m'avait fait découvrir Métal Urbain en son temps. Et je ne mentionne pas ces pionniers du punk français pour rien car lisez-bien les crédits. Le premier nom de la liste Claude Péronne ne vous dit peut-être rien mais il s'agit de Clode Panik ! 
Yep, le chanteur de Métal Urbain de 1976 à 1978. 
Etat Major est bien son side-project éphémère "new wave-funk" et le maxi est publié en 1982 par Mankin le label de Taxi-Girl et de leur manager Alexis Quinlin, produit par Mirwais et Alexis. La tentative opportuniste de succès commercial est évidente (Andy Scott, ingénieur du son de David Bowie et Elton John aux manettes) mais ce ne fut pas le cas sinon ça se saurait.

Ce n'est même pas un guilty pleasure ce Django Jet (ces morceaux qu'on écoute sous le manteau de peur de se taper la honte, chacun a les siens et vous n'avez pas encore eu la primeur des miens, mais ça va venir, pas de "panik", et vous ne serez pas déçus ! ). Ce disque est même une petite tuerie entêtante du genre. Le genre c'est le synthé des années 80, les cuivres qui réchauffent le groove et une méchante basse funky. Je peux écouter ça en boucle un petit moment...
Vous le passerez en soirée (au pire dans un mariage !) et il coulera tout seul. Vous verrez même les corps enivrés de vos invités commencer à s'agiter, à dodeliner de la tête et à bouger le popotin sur cette musique répétitive. "Django vivait, Django dansait wow-ouh-oh". Succès garanti pour peu que la moyenne d'âge se situe entre 40 et 60 ans et en plus ce sont les versions maxi de plus de 5 minutes hehe. La face B est l'instrumental classique qu'on trouvait souvent dans ce genre de prods dans les années 80. Superbe. 

pochette du dessinateur Alain Leray


Note technique concernant le blog: je n'ai pas du tout la culture du smartphone mais évidemment l'outil est indispensable de nos jours et je viens d'activer (enfin) la version mobile du blog. "Enfin!" je sais, je sais. C'est dur la vie. Dangereux surtout avec les yeux rivés sur l'écran même dans la rue. Donc faites gaffe quand même les Square eyes ! comme les appelle ma belle-mère écossaise. 

4 commentaires:

  1. Clode Panik là dedans? énorme ça. c'est pas mal ceci dit :-)

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  2. comme quoi tes commentaires sont super importants.on aurait pu passer à coté.mais sinon cela me fait penser tout de suite aux "civils" même époque tu me diras.

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  3. Il y a longtemps que je m'arrange avec la honte, grâce à Coluche entre autres. J'aime bien la compile "chébran" par exemple de Born Bad, ou les Flambeurs un excellent duo funk-boogie que Zermati a cautionné et produit. Métal-U c'est tellement violent que t'imagine bien qu'il ait eu envie d'une bouffée d'air. On sent bien la touche Taxi Girl dans la prod (Mirwais aussi tiens) ... mais une fois rentré de la fête en solo, y'a 75% que je me câle "hystérie connective" ou "you can't keep a good man down" plutôt que les Comateens, pasque c'est comme ça, j'ai un mauvais fond, une vrai teigne ...

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  4. Je sais pas trop c'que ça raconte mais c'est pas si mal ! Ça fonctionne. Sûr, c'est commercial. La honte ? Ça vaut quand on est en représentation, sans ça quelle importance !

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